Bernard Moitessier
poète et vagabond des océans
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La fascination de la mer, il y aurait beaucoup à dire là-dessus. Tout d'abord c'est la possibilité d'aller plus loin, toujours plus loin.
Plus c'est loin, plus c'est beau écrit Bernard Moitessier dans "Cap Horn à la voile".
Bernard Moitessier est né en 1925 en Indochine. Dans sa jeunesse, il navigue avec les pêcheurs du golfe du Siam. Formé par les marins d'Asie, il acquiert cet amour de la mer qui déterminera toute sa vie.

Il est parti avec à bord, seulement un compas et un sextant (pas de chronomètre) de son Indonésie natale, seul avec sa " Marie-Thérèse ", une jonque pourrie avec laquelle il fera naufrage sur l'atoll de Diego Garcia dans l'océan Indien que Moitessier appelle " l'Île de l'amitié " . Deux mois après le naufrage, la corvette anglaise Loch-Glendhu de passage à Diego Garcia le dépose à l'île Maurice.

Marie-Thérèse II
Moitessier travaillera trois ans à l'île Maurice et se fera de nombreux amis mais, il n'était pas gueri du virus de la mer. Neuf mois de dur labeur, et aidé de quelques amis, la " Marie-Thérèse II " prend son premier bain dans le bassin du New-Mauritius-Dock, à Port-Louis. Le 2 novembre 1955, Moitessier hisse les voiles en direction de Durban, en Afrique du Sud où il debarque le 27 novembre suivant. Un an d'escale puis Moitessier fait route vers Capetown à la pointe sud de l'Afrique. Il prendra 9 mois à préparer son grand départ.

1740 milles de mer
Le 21 novembre 1957, au petit jour, c'est à la godille que Moitessier quitte le bassin du Royal-Cape-Yacht-Club.

À bord, la routine s'installe : petit déjeuner, point vers le milieu de la journée par une méridienne à midi, et deux hauteurs égales un peu avant et un peu après midi pour la longitude.

Pierre Boucher N

Bibliographie :
Cap Horn à la voile
Un vagabond des Mer du sud (Flammarion 1960)
La longue route (Arthaud 1971)